Connaissez-vous l'ADN de valeurs? Cet outil m'a permis de devenir un meilleur gestionnaire. Depuis ce jour, je suis libre et heureux de faire ce que j'aime le plus au monde. Pour découvrir comment suis-je devenu un meilleur gestionnaire. Cliquez le lien document ADN-v.
La série de fermetures annoncées depuis le début de l'année porte à la réflexion quant à l'avenir des magasins de détail. Je vous livre donc, dans le document intitulé Est-ce la fin des magasins de détail? ma vision sur l'avenir des magasins et l'importance de tout mettre en oeuvre pour continuer à faire vivre une expérience client exceptionnelle. Pour lire le document gratuitement, cliquez sur le lien: document.
Ce matin, sur le site Cyberpresse, on pouvait lire que la Ville de Québec consultera les citoyens dans le dossier d'Expo Québec. Ma question est : pourquoi consulter? À quoi les gestionnaires en charge de ce projet s’attendent-ils comme réponse? Est-ce qu’ils consulteront les mêmes citoyens qui ont suggéré, il y a quelques années, de supprimer le volet agricole pour faire un tournant vers les sports extrêmes?
L’innovation ne doit pas nécessairement passer par la consultation. Innover, c’est répondre par une solution, à un besoin mal servi, jugé important par des consommateurs. Dans la plupart des occasions où j’ai participé à un processus de consultation (imposé par le client) auprès de groupes témoins, il en a résulté que des échecs en matière d’innovation.
Pourquoi tout cela ne peut pas fonctionner? La principale raison est simple : c’est l’incapacité de traduire les réponses exprimées par les consommateurs. Il ne faut pas entendre ce qu’ils disent, il faut comprendre ce qu’ils veulent. Ces processus, malheureusement, sont trop souvent orientés pour obtenir les réponses que l’on désire entendre. Ces moments de consultation servent à réconforter ceux qui doivent faire des changements les mains liées.
Par exemple : un manufacturier ayant une machinerie X pour produire des produits Y, n’entendra que les réponses des clients allant dans le sens de sa machinerie et de sa capacité à produire. Comme cela « l’innovation » sera beaucoup moins ardue et moins coûteuse. En omettant de comprendre les réponses ou en faisant la sourde oreille sur des besoins spécifiques, les sondeurs risquent de laisser de côté d’importantes opportunités d’affaires. La consultation mène trop souvent à des solutions inspirées par ce qui existe déjà dans le marché. Les consommateurs signifieront à leurs sondeurs ce qu’ils ont déjà vu ou vécu et suggéreront à leur tour d’obtenir cette solution. Faire ce qui existe ailleurs n’est pas de l’innovation, c’est de la copie.
Dans le dossier d’Expo Québec, il ne faut pas consulter, il faut observer, il faut innover. Qu’est-ce que cet événement, dans un marché tel que Québec, pourrait présenter pour répondre à un besoin jugé important par une masse critique de consommateurs afin d’en faire un évènement rentable et à succès? Est-ce que Québec pourrait faire figure d’innovateur en la matière? Le débat est lancé. Qu’en pensez-vous?
Le 22 septembre 2014, Tim Cook, CEO de la compagnie Apple, annonçait avec beaucoup de fierté que plus de 10 millions d’appareils IPhone 6 avaient trouvé preneurs à l’échelle mondiale le weekend précédent.
Au prix moyen de 700$ l’unité, cela représente des ventes de plus de 7 milliards de dollars en moins de 72 heures. Soit près de 100 millions de dollars à l’heure! Succès dites-vous? Phénoménal est le mot. Quel entrepreneur ne rêve-t-il pas à de telles données. La pression exercée par la belle Californienne, sur le marché, oblige même son principal rival Samsung à devancer de 6 semaines le lancement de sa toute nouvelle génération de téléphones plus qu’intelligents.
Toutefois, moins de 24 heures après l’annonce de ces résultats, la planète technologique s’est mise à décrier certaines failles. Quelques unes au niveau du nouveau système d’exploitation IOS 8 et une autre à propos de sa structure (bending) pour les consommateurs qui insèrent leur IPhone 6 dans leur poche de pantalon.
Ouf! Quel soulagement pour la compétition de voir l’exemplaire Apple démontrer un signe de faiblesse.
En moins de deux, commandé par on ne sait qui, les blogueurs les plus influents ont attaqué avec brutalité la scintillante pomme de Cupertino. La nouvelle fait le tour de la planète.
Que se passe-t-il réellement? Comment les chercheurs d’Apple ont-il pu échapper une aussi importante donnée! N’avaient-ils pas comme mandat de faire de ce téléphone le plus léger, le plus mince, le plus épuré et le plus rapide de l’industrie? Oubliez cela, les consommateurs veulent un téléphone qui ne plie pas dans leur poche (ironie)… Malaise dites-vous?
Cette fausse problématique reliée au produit aurait-elle pu être évitée? L’innovation doit nécessairement passer par un processus que plusieurs ignorent malheureusement. Au delà des fonctions inhérentes au produit qui se doivent d’être plus efficaces pour compléter une tâche spécifique, les chercheurs doivent observer comment les consommateurs utilisent leurs produits. Que font-ils avec l’appareil dans leur quotidien?
Pourtant, nous parlons ici de l’entreprise la plus évoluée au monde en terme de stratégies de recherche et de développement de nouveaux produits. N’est-ce pas un baume sur nos entreprises que de savoir que même la meilleur des meilleurs fait des erreurs (qui dans le fond ne sont pas vraiment des erreurs) causant d’importants préjudices de perception sur la qualité de ses produits.
Certains de mes amis proches m’avaient demandé au moment du lancement si j’allais me procurer le modèle dernier cri. Curieusement parlant, je leur disais que j’avais choisi de ne pas acheter le nouveau modèle IPhone 6 pour l’unique raison que je range actuellement mon IPhone 5s dans ma poche avant gauche et que je trouvais le IPhone 6 d’Apple, tout comme les modèles Galaxy de Samsung, trop gros pour mon utilisation quotidienne. Est-ce une simple coïncidence ou finalement un réel besoin?
Dommage pour les gens d’Apple, si j’étais l’un d’eux j’aurais tendance à dire que les consommateurs exagèrent avec leur histoire parce que je viendrais tout simplement de lancer le plus extraordinaire des produits. Mais dans le fond, je ragerais de n’avoir pensé à une chose aussi bête que cela.
Mais que l’équipe d’innovation d’Apple se compte chanceuse, j’ai découvert une autre faille, je ne peux aller à la mer avec mon téléphone. Il prend l’eau.
Qui n’a pas vu l’un de ses amis ou collègues se faire « challenger » dans le cadre de la campagne de financement pour la recherche contre la sclérose latérale amyotrophique ? Oui oui, moi aussi j’ai été mis au défi de le faire. Et oui, j’ai répondu par un don.
Mais comment une campagne peut-elle avoir autant de succès ? Au moment d’écrire ces lignes, la ALS Organisation avait réussi à amasser près de 70 millions de dollars. Mais quel succès inégalé! Et ce n’est pas fini. Je ne serais pas surpris de les voir approcher les 100 millions de dollars.
Mais je reviens à ma question : comment faire pour obtenir autant de succès ?
La cause est bonne. Pete Frates, la malheureuse victime de cette maladie, est l’inspiration de ce challenge. Pete Frates est un gars plein d’avenir, plein d’espoir. Il est marié à une magnifique femme et sa vie bascule du jour au lendemain. En moins de 3 ans, il est réduit à regarder défiler sa vie à partir de son corps paralysé. Aucun ne peut être insensible à une telle situation.
Pourtant cette situation est vécue par des millions de personnes dans plusieurs autres maladies tout aussi dramatiques. Toutes ces maladies ont leur propre fondation et centres de recherche et toutes ont des moyens pour récolter de l’argent en provenance de généreux donateurs.
Mais pourquoi la ALS est-elle la championne des campagnes de financement?
Voici ce qui explique le succès de cette dernière campagne.
Bien malgré eux, les instigateurs de cette campagne (les amis de Pete Frates) ont intégré tout ce qui était nécessaire pour réussir au niveau du marketing viral. Ils ont lancé un défi rigolo et brave à trois de leurs amis via une vidéo de moins de trente secondes sur la plus grande plateforme de réseau social (Facebook). Le défi est le suivant: tu paies ou tu essaies d’être aussi brave que moi et tu relèves le défi du « Ice Bucket Challenge » au profit de la SLA. Le nom est original et audacieux.
Imaginez offrir à un amoureux de Facebook la chance de vivre son trente secondes de gloire. Exactement ce pourquoi Facebook connaît autant de succès. Le besoin d’être reconnu par ses pairs !
Plusieurs maintenant rêvent de réaliser un tel succès avec leur campagne virale, mais souvenez-vous de l’une des règles de l’art en la matière: VOUS DEVEZ ÊTRE ORIGINAL ! Donc amis professionnels du marketing, quel sera votre idée originale ?